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Plus de 300 Frontonnaises et Frontonnais se sont réunis dans la soirée du vendredi 5 janvier 2018 à l’Espace Gérard Philipe, à l’invitation de M. Hugo Cavagnac, maire de Fronton, et des membres du Conseil Municipal, pour partager le verre de l’amitié en ce début d’année.

Après avoir prononcé le traditionnel discours des Vœux (ci-dessous), M. Hugo Cavagnac, maire de Fronton a remis à Patrick Bernigaud, l’agent de la Police Municipale de Fronton, au nom du Ministre de l’Intérieur, la médaille de la sécurité intérieure échelon bronze, avec agrafe, Fonction publique territoriale, au titre de la promotion de juillet 2017.

A la fin de la cérémonie, MM. Maurice Garabet et Michel Paban, membres du Conseil Municipal, ont remis à M. Robert Bard, Président de l’association « Le Goujon Frontonnais », le titre d’Ambassadeur de Fronton pour son engagement et l’énergie dépensée au profit de la collectivité.


 

Discours de M. Hugo Cavagnac à l’occasion de la cérémonie des Vœux aux Frontonnais du 5 janvier 2018

(Seul le prononcé fait foi)

Je suis très heureux de vous retrouver toutes et tous lors de cette si belle cérémonie des Vœux qui exprime chaque année cette chose très simple, mais combien précieuse qu’est notre envie de vivre, de travailler, de construire ensemble, d’élever nos enfants au sein d’une même commune, Fronton, la vôtre, la nôtre. La traditionnelle soirée des Vœux n’est pas qu’un agréable prétexte pour partager un verre de notre si bon vin de Fronton.

C’est aussi un moment de courtoisie du Conseil Municipal et des agents vers vous. Mais également de vous Frontonnais au sens large résidents ou pas avec qui nous travaillons toute l’année afin que la vie locale soit harmonieuse. C’est surtout l’occasion de dire et redire notre envie de continuer ensemble et de commencer ensemble des projets nouveaux. Pour nous toutes et tous, cette joyeuse cérémonie des Vœux de Nouvel An est tout simplement la preuve de notre envie d’un avenir partagé.

Cet avenir… arrive vite et il advient sous nos yeux. Il était une fois, il n’y a pas si longtemps, dans les années 1990, nous n’étions que 3500. Nous sommes aujourd’hui 6056 ! Rassurez-vous, je ne vais pas vous dire que nous avons grossi – même si, après les fêtes, cela peut arriver à certains d’entre nous qui ont échappé à la grippe… Nous avons en revanche grandi, nous avons bien grandi et nous continuons de grandir mais à un rythme modéré, contenu. Et nous le faisons sans rien perdre de ce qui est la richesse de notre Fronton : sa qualité de vie ! Chez nous, la nature est proche, on y respire bien, nous sommes entourés du vert de nos prés, de nos vergers, de nos vignes. Mais nous avons aussi tous le confort urbain d’une petite ville, qui n’a rien à envier aux autres en termes d’équipements scolaires, culturels, sportifs, administratifs, commerciaux. Fronton est une ville à la campagne, Fronton demeure une ville-centre dans cet espace « Haut-Tarn-et-Garonnais » en pleine transformation. Fronton attire les gens, on y vient, on s’y installe, on y amène les enfants à l’école, on y fait du sport, on y vient aux concerts, au cinéma, on y fait ses achats. Voilà notre Fronton, tel qu’on l’aime !

Mais notre ville n’a pas grandi toute seule et, surtout, elle n’a pas grandi au hasard. Le Fronton que nous aimons est le fruit d’une croissance maîtrisée et accompagnée, nourrie souvent de patience – car vous savez tout aussi bien que moi que les choses se font rarement vite – entretenue toujours par le dialogue – car on risque moins de se tromper à plusieurs – et animée par une volonté constante de ne pas subir le changement, mais d’en être les artisans.

Voici des années que Fronton s’évertue à tenir le pari d’un développement raisonné. L’entreprise est loin d’être facile car il faut se rendre à l’évidence : nous avons presque doublé de taille dans l’intervalle de deux décennies si bien que nous sommes aujourd’hui dans les 7% des communes les plus peuplées de la Haute-Garonne. Nous, Frontonnais d’aujourd’hui, nous sommes non seulement plus nombreux, mais nous sommes plus exigeants. Nous voulons tous et à juste titre des services municipaux réactifs et de qualité pour nos familles et nos enfants, nous sommes en droit de demander un espace urbain accessible, convivial, propre et sûr. En réponse à ces demandes légitimes, moi-même en tant que maire, toute mon équipe municipale, tous les agents de nos services, nous nous efforçons chaque jour de répondre au mieux à vos attentes. Aussi, ici devant vous, je tiens à les remercier toutes et tous !

Les élus saisissent souvent l’occasion de ces discours pour dresser des bilans et présenter des réalisations. Rassurez-vous, je ne vais pas vous asséner l’inventaire minutieux des réalisations des années récentes. Mais je ne vais pas passer sous silence non plus que nous avons ensemble depuis 3 ans, construit les conditions d’un avenir désirable pour ces Frontonnais de plus en plus nombreux et exigeants. Je suis fier de dire que nous sommes une collectivité qui regarde avec courage vers le futur et qui construit avec lucidité son avenir :

L’avenir de nos enfants : voici un an et demi, en novembre 2016, que nous avons inauguré la nouvelle école élémentaire « Marianne » dont le nom est le symbole-même de l’avenir que nous voulons pour nos enfants. Nos quatre écoles accueillent aujourd’hui pas moins de 650 petits Frontonnais ! Pour eux, dont les parents travaillent le plus souvent à Toulouse ou à Montauban, nous avons développé un accueil périscolaire étendu en plage horaire et diversifié en activités éducatives. Après une large concertation avec tous les acteurs du scolaire, il a été décidé de rester sur un rythme scolaire de 4,5 jours par semaine. C’est dommage, car nous avions trouvé une autre solution locale qui apportait satisfaction à tous. Mais elle est devenue impossible quand le CD31 a confirmé son refus de changer les horaires de bus.

De nouvelles familles s’installent chaque jour à Fronton, et le nombre d’élèves augmente à vue d’œil. Aussi, nos écoles ont-elles constamment besoin d’être améliorées et modernisées : ce fut le cas en 2017, de l’école Joséphine Garrigues, de l’école Jean de La Fontaine, dont les sols et les plafonds ont été refaits, mais aussi du nouvel espace, et quel espace, dédié au centre de loisirs. Dès à présent, nous avons commencé les réflexions pour le déménagement de la maternelle Joséphine Garrigues à côté de l’école Marianne. C’est une nécessité pour de multiples enjeux, mais notamment pour un stationnement sûr et une possibilité d’augmentation des classes.

L’avenir de notre ville : Fronton n’est plus une commune rurale. Fronton est une petite ville dont l’espace doit correspondre aux exigences d’accessibilité et de convivialité urbaine. Les chantiers de voirie que nous avons ouverts à Sautic, chemin de Capdeville, route de Grisolles 2e partie et ceux que nous avons déjà terminés à Rastel, à Cotité, au chemin du Buguet, route de Grisolles 1ère partie, visent tous à rendre notre ville plus confortable, plus sûre dans les déplacements et plus facile d’accès pour ses résidents et pour ses visiteurs. Il existe de nombreux travaux moins visibles. Il s’agit du programme de mise en accessibilité des infrastructures communales. Nous tenons notre planning.

Toute ville véritable a un centre, et Fronton a la chance d’avoir un cœur de ville étendu et vivant que nous devons appuyer et enrichir. Un cœur de ville est un espace de partage et d’échange dont tout le monde doit profiter – les résidents, les visiteurs, les commerçants et leurs clients. Nos efforts – de la création des « zones bleue » à l’exigence d’une salubrité renforcée dans la zone du marché et de l’Eglise – convergent dans ce sens. Toutes ses pièces s’assemblent aujourd’hui dans un projet ambitieux et systématique de redynamisation du centre-ville qui démarrera à la fin du mois de janvier, qui bénéficiera du soutien de l’Etat, de la Région et du territoire et qui profitera à nous tous. Trois études liées dresseront les objectifs d’évolution en matière de logement, de circulation/stationnement et de dynamisation commerciale. Nous serons tous associés à ce grand chantier qui nous concerne, vous les commerçants, nous les résidents et les clients. Nous devons construire le centre-ville de demain adapté à l’évolution des besoins et des pratiques avec, je le glisse, un nouveau rendez-vous dominical sous la forme d’une halle gourmande de producteurs.

Sur ce point majeur, j’entends parfois des questionnements sur l’évolution commerciale de notre ville. Certains saluent l’arrivée de services nouveaux, d’autres s’inquiètent d’une transformation trop bouleversante.

Les obligations de développement de services et commerces pour la ville de Fronton sont à l’échelle de notre bassin de vie, qui dépasse même largement notre communauté de communes. Alors la question n’est pas de savoir si on aime ou pas telle enseigne, mais de savoir se notre nouvelle offre commerciale est complémentaire de l’ancienne en quantité et en diversité et si elle nous évite de partir à Toulouse ou à Montauban pour certains achats.

Pour cela, le Conseil Municipal dispose de deux outils, un forme, l’autre informel, à savoir le PLU et le dialogue. En augmentant ou en réduisant les surfaces ouvertes aux commerces et en dialoguant avec les porteurs de projets, nous travaillons tous les jours à ce que nos offres commerciales et de services répondent à cet objectif de complémentarité et que de consommation locale.

Toute ville véritable – et Fronton en est une – est un espace urbain maîtrisé, soucieux de la rationalité des périmètres construits et de la préservation des espaces verts et de la surface agricole. Je ne vais pas revenir longuement sur le PLU que nous avons arrêté en décembre 2017. Il est consultable sur le site de la mairie, l’enquête publique est prévue au printemps et il s’appliquera d’ici l’été. Je tiens juste à vous redire qu’il est la garantie de la préservation à l’avenir de la qualité de vie frontonnaise que nous chérissons tous. C’est une chance pour nous tous de vivre dans une région en plein essor, à forte croissance économique et démographique. Nous devons en tirer intelligemment les bénéfices tout en veillant au bon équilibre entre la taille de notre collectivité,  la qualité de nos services et la disponibilité de nos infrastructures.

C’est bien là la clé de l’avenir de notre commune. Car il y a du commun dans chaque commune. Ce commun est toujours à soigner et à construire, surtout dans une collectivité qui grandit. Nous sommes, à Fronton, très soucieux de ce liant qui nous lie, de notre cohésion. Loin d’être le fruit du hasard, elle est le résultat de nos investissements constants dans les infrastructures sportives et culturelles et du soutien que nous accordons volontiers à nos si nombreuses associations frontonnaises.

Nous pouvons nous enorgueillir d’être parmi les communes les mieux loties de la Haute-Garonne en termes d’équipements sportifs et culturels par nombre d’habitants, avec un ratio bien supérieur à la moyenne régionale. Ces infrastructures sont bien exploitées par nos associations et mises en valeur grâce à des événements qui rayonnent bien au-delà du Frontonnais. Des « Saveurs et senteurs » au festival « Musique en Vignes », de nos « Olympiades frontonnaises » à « l’Automnale des Arts » et aux animations qu’organisent régulièrement la Médiathèque et la Ludothèque, il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges et, surtout, il y en a pour toutes les Frontonnaises et tous les Frontonnais ! C’est précisément dans cet esprit de convivialité et de partage que nous avons ouvert le projet ambitieux de la Plaine Matabiau, ce parc de loisirs et sports qui grandira petit à petit à partir du Boulodrome qui a vu le jour cette année et qui répond au même désir : se connaître et prendre plaisir à être ensemble. Cette plaine des sports nous devons la dessiner ensemble, c’est un projet à 10 voire 20 ans. Nous y travaillons avec vous les associations qui avez bien voulu nous accompagner de votre connaissance.

Il y a, j’en suis persuadé, une « joie de vivre » frontonnaise. Les « Olympiades frontonnaises » que nous organisons depuis 2015 en sont l’expression. Nos associations, si nombreuses – car Fronton est champion à cette catégorie aussi ! – en sont la preuve. Nos associations sont vivantes, actives et visibles. Nos associations sont vous tous ! Voilà pourquoi, à part le soutien matériel, c’est vrai modeste, que nous essayons de vous offrir, je tiens à récompenser le bénéfice moral que nous apportent nos associations en désignant chaque année parmi les Frontonnais les plus dédiés à leur commune nos « Ambassadeurs », des personnes qui sont autant d’exemples d’énergie, de dévouement, de passion pour notre ville et pour ses habitants. Je ne vais pas encore briser le suspense, vous allez bientôt connaître leurs noms.

L’avenir de Fronton est aussi l’avenir de nos aînés : Eh oui, à Fronton, nous croyons qu’il n’est pas interdit aux seniors d’envisager un avenir agréable. Vous avez été nombreuses et nombreux à participer aux divers programmes de formation et d’accompagnement et aux animations culturelles organisées par la Mairie au profit de nos aînés. Votre participation est pour nous la récompense de nos efforts et notamment du dévouement entier de Monique Picat. Nous vous en remercions en continuant de vous proposer de nouvelles activités en 2018 !

Des choses, nous en avons donc faites ! Mais je vous avais promis de ne pas me lancer dans un bilan. Laissons cela. Je veux encore vous dire que la manière de faire les choses a pour moi autant d’importance que les choses que nous faisons. Car, si je suis entré en politique, c’est par conviction républicaine. Je suis devenu maire de Fronton par amour pour ma commune, non par ambition ou par orgueil. Je n’envisage pas la politique comme une carrière, mais comme un engagement total et sincère pour une cause commune. A mes yeux, cela demande de l’audace – l’audace d’ouvrir des projets, même quand c’est difficile et que les moyens n’abondent pas, l’audace d’appeler les choses par leur nom, même quand elles ne sont pas des plus agréables. De l’audace et de l’écoute ! Etre à l’écoute des Frontonnais est ma méthode, car vous êtes les destinataires et les bénéficiaires de nos actions.

C’est pourquoi, j’ai toujours tenu à vous informer, à vous consulter, à nous concerter sur les projets à venir, sur les chantiers en cours, sur des décisions plus sensibles – comme récemment à propos des rythmes scolaires. Maintes fois nous nous sommes réunis – en formats différents : réunions de quartier, d’information, consultations avec les commerçants, les agriculteurs, les parents d’élèves, etc. – et nous continuerons à nous réunir ainsi car je me ressource de ce partage. Il permet à mon équipe d’être à votre écoute et de mieux comprendre vos demandes. Mais surtout, ce partage nous permet d’être plus efficaces, de repérer plus vite les erreurs et les insuffisances que vous avez peut-être vues avant nous… et de les corriger dans les meilleurs délais.

Je suis maire par conviction. Je l’ai dit en novembre devant tous les participants au Congrès national de l’Association des Maires de France : je crois que vos élus municipaux sont aujourd’hui de véritables « hussards de la République », bénévoles pour la plupart, qui incarnent les valeurs républicaines au plus près des citoyens. Ce n’est pas la bonne volonté qui nous manque, mais nous sommes pris aujourd’hui dans le triple carcan d’une action locale de plus en plus technique et incompréhensible, d’une répartition des compétences entre nos communes et l’intercommunalité que la plupart des citoyens méconnaissent et d’une pénurie chronique de ressources.

Ce triple carcan paralyse l’action locale, conduit au désenchantement des citoyens et au désengagement des élus. C’est contre ce risque d’inaction qu’il faut lutter. Ce constat m’a poussé à agir, à écrire au Premier Ministre, à prendre la parole devant les maires de France. Et ma parole a été entendue : j’ai eu des échanges sincères et j’ai lié des relations durables. Dans quelques jours, je vais m’entretenir à Paris avec la ministre des collectivités territoriales pour lui faire part de mes réflexions. Tous ces retours confirment le bien-fondé de mon intuition : il faut combattre le risque de paralysie par l’action, dans notre territoire, avec les moyens dont on dispose.  Il faut prendre à bras le corps les dossiers, il faut parler, il faut oser dire et pointer ce qui ne fonctionne pas. Alors vous le savez peut-être ou l’avez-vous déjà entendu, oser parler peut heurter certains élus de notre territoire mais on s’en explique et c’est à ce seul prix que l’on avancera.

Ce n’est un secret pour personne ici, depuis quatre ans déjà, notre vie communale est liée à celle de nos voisins et partenaires de la Communauté des Communes du Frontonnais. Un bon nombre de compétences lui ont déjà été transférées – la gestion des déchets, l’entretien de la voirie, le développement économique, l’environnement, le tourisme etc. – et d’autres encore le seront bientôt. Qu’on le veuille ou non, notre territoire frontonnais sera de plus en plus intégré. Je crois qu’il n’y a rien à craindre car l’union fait la force, n’est-ce pas ? Mais à condition bien sûr que tous les participants soient sincères et de bonne volonté. Je crois fermement aux vertus de la coopération intercommunale à condition qu’elle repose sur la confiance, sur le respect réciproque, sur la solidarité et sur l’équité.

Fronton a toujours joué le jeu. Nous avons assumé et nous assumons chaque jour notre rôle de ville-centre et de pôle de services et nous endossons aussi volontiers les coûts de cette centralité qui ne sont pas des moindres, surtout pour une commune qui n’est pas riche. Le collège, le lycée, le cinéma, la gendarmerie, la Trésorerie, les associations sont fréquentées par les Frontonnais mais plus largement par l’ensemble du territoire.

Je pense donc que nous sommes en droit d’attendre la même franchise et le même engagement de nos partenaires, chacun certes à la mesure de ses forces. Il est vrai, tout ne va pas toujours pour le mieux dans notre monde intercommunal, mais, cette année, nous avons franchi une étape : la CCF a adopté le régime de la fiscalité professionnelle unique, que Fronton a toujours appelé de ses vœux. Depuis 2014, il a fallu expliquer, il a fallu convaincre que ce changement de fiscalité était le préalable à la construction du projet intercommunal. Il n’était plus possible, il faut dire les choses comme elles le sont, que deux ou trois communes aient un train de vie hors du commun. Intercommunalité n’est pas l’apanage des orateurs mais un outil au service des citoyens du territoire sans exception. Rassurez-vous, je ne vais pas vous asséner de détails techniques. Cela signifie que, dorénavant, l’effort sera plus équitablement réparti entre les communes riches et moins riches de notre intercommunalité.

A bien y réfléchir, la position qu’occupe Fronton aujourd’hui a quelque chose de paradoxal. Nous sommes une ville-centre dans son bassin de vie Haut-Tarn-et-Garonnais qui capte les flux locaux grâce à son réseau scolaire, à ses commerces, à ses équipements sportifs et culturels. Mais nous vivons dans l’orbite de la métropole toulousaine où presque la moitié d’entre nous allons travailler, quand ce n’est pas vers Montauban. L’enjeu majeur pour nous est désormais de convertir cette dynamique territoriale en véritables rapports de réciprocité avec la métropole, des rapports fondés sur la solidarité des efforts et sur l’équité de l’accès aux bénéfices. Nous devons aujourd’hui développer nos capacités de retenir et de recevoir. Retenir davantage sur place les Frontonnais et les Haut-Tarn-et-Garonnais qui partent le matin travailler à Toulouse et engorgent sa Rocade : pour ce faire, il nous faut développer des espaces de télétravail et des tiers-lieux. Recevoir chez nous davantage de visiteurs de la région et d’ailleurs, en diversifiant notre offre commerciale et en développant nos capacité oenotouristiques. Ce sont des projets ambitieux, qui nous inspirent, qui nous poussent à agir ensemble et qui nous donnent le goût de l’avenir. Je vous assure, nous n’allons pas nous ennuyer en 2018 !

Je veux conclure en remerciant mon équipe municipale, les élus qui chaque jour sont là, dans leur domaine. Ils donnent au détriment de leur famille, de leurs temps personnel. Je n’ai pas souvent l’occasion de les remercier mais aujourd’hui l’occasion m’est donnée !!! Je remercie aussi tous les agents pour leur engagement et pour leurs efforts et je veux les encourager à maintenir les mêmes standards d’excellence. Car si la qualité des services municipaux dépend certes des ressources financières, on la doit surtout à la qualité humaine de nos personnels, qui ont toute ma confiance.

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